Artus - Pourquoi les marchés financiers et immobiliers se portent bien

CHRONIQUE. Alors que l'économie réelle peine à se remettre de la crise sanitaire, les actions et biens immobiliers s'envolent. Un engouement durable ?

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Les prix de l'immobilier ne baissent pas en dépit d'un contexte économique défavorable.
Les prix de l'immobilier ne baissent pas en dépit d'un contexte économique défavorable.

Temps de lecture : 3 min

Une logique nouvelle de politique économique est apparue dans les pays de l'OCDE, d'abord après la crise des subprimes en 2008-2009, puis avec la crise du Covid. Les gouvernements mettent en place le déficit public qui leur paraît nécessaire, quelle que soit sa taille. En 2020, les pays de l'OCDE utilisent un déficit public de plus de 14 % du PIB pour soutenir le revenu des ménages, pour soutenir les entreprises en difficulté, pour financer le chômage partiel.

Pour que ces énormes déficits publics soient finançables, n'entraînent pas une hausse importante des taux d'intérêt à long terme (un effet d'éviction de la demande du secteur privé), ils sont entièrement monétisés par les banques centrales. Les banques centrales achètent les dettes publiques émises et payent en créant de la monnaie...

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Commentaires (22)

  • dutch1

    A part peut être l'action Tesla (ultra spéculatif), je ne vois pas.

    Je perds au moins 40 %, 85 % sur certains titres (Vallourec !).

    L'immobilier à Paris semble se stabiliser.

    Je garde espoir, mais maintenant c'est la cata !

  • Deimos

    Vous mélangez les choux et les carottes comme cela vous arrange.
    Contentez-vous de prendre les résultats de Macron qui sont les pires en Europe, et laissez aussi la GB à ses misères, elle n'appartient plus à la CEE.
    Il est commun aux thuriféraires de Macron de prendre des périodes plus ou moins longues, afin d'obtenir des chiifres présentables.
    L'essentiel se résume facilement.
    Taux de croissance à la fin du premier semestre 2020, le pire exceptée l'Espagne. Même la Grèce fait mieux que Macron.
    PIB/ habitant, en dessous de la moyenne européenne.
    Endettement public affichant la plus forte progression en Europe.
    Dernière place européenne concernant la balance commerciale.
    Et cerise sur le gâteau, plus de 7 millions de chômeurs que Macron s'évertue à camoufler dans des formations qui pour 80 % ne débouchent sur rien, dans des associations subventionnées par l'état, dans des emplois aidés payés par des milliards distribués au patronat, dans le doublement du service civil, etc.
    Il faut tout l'aveuglement et l'adoration d'un macronien pour dire que Macron fait mieux que les autres dirigeants européens.

  • Legoff

    De grace laissez "Macron" de cote, cité 10 fois dans votre post.

    Il est exact qu'il faille prendre le PIB par habitant (en Standard de Pouvoir d'Achat moyenne UE). Puisque vous insistez je reprends mon Eurostat :

    evolution du PIB/hab en SPA : 2016 >> 2019

    Union européenne : 28, 481. 5 >> 31, 330. 2 soit +10. 0%
    Zone euro : 30, 256. 8 >> 33, 023. 9 +9. 1%
    Allemagne 35, 124. 2 >> 37, 712. 5 +7. 4%
    Espagne : 25, 911. 9 >>28, 260. 4 + 9. 1%
    Italie : 27, 726. 9 >> 29, 564. 3 + 6. 6%
    Pays-Bas : 36, 311. 6 >> 39, 860. 7 +9. 8%
    Royaume-Uni : 30, 654. 2 >> 32, 649. 1 +6. 5%

    FRANCE : 29, 760. 6 >> 32, 916. 7 +10. 6%

    (Suisse 45, 643. 0 >> 47, 545. 4 +4. 2%)

    Quant a la balance commerciale,
    Toujours selon Eurostat et a titre de comparaison, a la fin du quinquennat Sarkozy (annees 2011 et 2012) la balance commerciale était respectivement -88, 8 et -82, 3 Milliards (soit un déficit d'environ 4% du PIB), contre -67, 6 en 2019 soit 2, 7% du PIB.

    "les pires résultats européens" ?